Les Piliers de la Terre, ma star de 2013 !

Un roman cher au cœur de ma maman, qu’elle me conseillait depuis de nombreuses années sans toutefois parvenir à me convaincre totalement… jusqu’à aujourd’hui ! Et quel régal ! Une fresque médiévale minutieusement documentée où les desseins diaboliques des uns viennent contrarier les amours romanesques des autres, où la cruauté des chevaliers n’a d’égal que la bravoure des citoyens insoumis, où les princesses déchues combattent le cœur au poing… Un roman savoureux aux allures de conte mêlant à merveille fiction et vérité historique.

Dans l’Angleterre du XIIe siècle, Tom le Bâtisseur arpente les chemins à la recherche d’un emploi qui lui permettra de nourrir sa famille et d’échapper à une mort certaine. Le froid, la faim et l’errance le conduiront presque au désespoir avant de le mettre sur la route du prieuré de Kingsbridge qui lui apportera enfin un répit salvateur. Entouré d’hommes et de femmes aux destins hors du commun, Tom réalisera enfin son rêve : bâtir une cathédrale.

Mais les embûches seront nombreuses et la haine et la violence de certains feront parfois vaciller l’espoir et l’optimisme des plus braves sans toutefois jamais ébranler leur foi en un Dieu souvent trop distrait. Face à la cruauté de William, chevalier sanguinaire, et aux plans démoniaques de Waleran, clerc ambitieux et dénué de scrupules, les habitants de Kingsbridge resteront unis face à l’adversité. Je les ai tous adorés : Aliena la combattante, Philip le sage, Ellen la sauvageonne, Jack le déterminé… et tous les autres !

Vous l’aurez compris, un véritable Coup de Cœur pour moi. 1050 pages dévorées en une dizaine de jours seulement, où chaque mot me rapprochait inexorablement d’un dénouement que je n’étais pas pressée d’atteindre, déjà nostalgique à l’idée de quitter Kingsbridge et ses habitants. Mais heureusement, la suite de leurs aventures m’attend déjà sur le coin de ma table de nuit : Un monde sans fin, 1350 pages de bonheur, j’en suis sûre !